Alma Malher…
Collectionneuse d’artistes, muse à génies…
En 1914 la passion destructrice entre Kokoschka et Alma est dans une impasse.
Enceinte, et mariée au compositeur Gustav Mahler, elle avorte.
Kokoschka commence à sombrer dans une obsession morbide qu’il mettra au bas mot 20 ans à surmonter.
Mais avant de s’engager, comme une bravade, dans les Dragons (armée de cavaliers chargeant sabre au clair contre les chars durant la 1ere guerre), avant de se faire confectionner sa poupée grandeur nature d’Alma, il y a
La Fiancée du Vent
Le grand tableau dans lequel il essaye d’exorciser sa douleur devenue intolérable.
Le poète Georg Trakl, en visite chez le Peintre, voit le tableau (appelé alors La Tempête) sur le chevalet, et improvise…
“Au-dessus des rochers noirâtres
Tombe, grisée de mort
La fiancée du vent embrasée…”
Après ce tableau, la guerre.
Pendant que Kokoschka se fait grièvement blesser et frôle la mort, Alma -après un musicien et un Peintre- prend dans ses filets un écrivain, Rilke (puis un architecte, avant de tourner la tête au plus célèbre psychanalyste de son temps…)…
“Il était trop fou”, dira-t-elle plus tard…ah ben c’était un Peintre, hein, Alma
Oscar Kokoschka (1886-1980)
La Fiancée du Vent.
Huile/toile
1913/14.