L’Homme
Sous une apparence inversée, bouleversée, il n’est plus que la larve d’un héros déchu.
Il en conserve certaines traces en voie de désintégration, de désagrégation.
De son anatomie autrefois gigantesque, nous reste encore l’apparence confuse de gestes montrant sa capacité ancienne à pouvoir occuper l’espace par sa propre dynamique.
Pour tenter d’attraper le corps de l’Humain aujourd’hui, éviter le Figuratif, plonger dans le Figural, ne plus peindre que des indications ; aujourd’hui n’est plus possible et n’est plus pertinent une vision unitaire, précise et méticuleusement structurée de la personnalité.
Notre perception de la nature humaine n’est plus monolithique.
Nous ne sommes plus émus par l’apparât qui accompagne d’ordinaire toute représentation de la puissance.
En travaillant par soustraction, en supprimant toute interférence (objets, vêtements, fond), ne plus avoir à dire que l’Humain, au travers du corps et du geste de Peindre.
“Homme vain, vision d’un seul moment.
Rêve d’un rêve, ombre d’une ombre.”
Rodrigue.V (Photo d’Atelier)