La petite histoire ?
Les Préraphaélites avaient un code trèèèèèès strict.
Mélancolie à haute dose, amours transis et systématiquement déçus sinon ce n’est pas drôle, mépris pour le présent, et modèle obligatoire (en gros, hein).
Hunt étant le plus fou de toute la bande, pour peindre son tableau il est donc effectivement parti en Palestine, où il a effectivement acheté un bouc blanc (deux, en fait ; le premier est mort dans le désert durant la pose), et scéances de travail face à la Mer Morte.
Pour les détails en Atelier, il avait rapporté de la terre et de la boue salée de la mer Morte, qu’il avait placées dans une bassine pour que le bouc puisse marcher dedans…
Hunt, quoi…
Il es étonnant, vu cette façon de procéder, qu’à l’arrivée ce tableau fonctionne et soit dune telle “puissance sinistre”…
C’est l’absolu de la Solitude…
Une malédiction impossible à rejeter…
“La Bête coupable est arrêtée dans une transe éternelle”…
Et allez savoir, je trouve que le thème est FOUTREMENT d’actualité.
William Holman Hunt (1827-1910)
Le Bouc Emissaire.
Huile/toile
1854.